dimanche 10 juillet 2011

Ou est la liberté de parole?

 Avant le 14 janvier je n’aurais jamais osé lancer un blog. Mais voilà, j’ai cru comprendre (à tort ou à raison je ne sais toujours pas) qu’après cette date, une certaine liberté d’expression va s’imposé en Tunisie.
Ce que je vois aujourd’hui est très différent de ce que j’avais espéré six mois en arrière.
     Aujourd’hui on me parle de l’affaire Sami Feriani, ce fonctionnaire de la police qui croupi en prison depuis plus de 40 jours parce qu’il a adressé une lettre au ministère de l’intérieur ou il donne quelques noms des assassins des martyrs de la révolution.
     Aujourd’hui on remet la censure d’internet sur le tapis avec la censure des sites pornographiques et de quelques pages facebook.
    Aujourd’hui on sait qu’il n’y a toujours pas de liberté de presse, avec des présentateurs TV payé pour remercié nuit et jour le fondateur le la chaine et des journalistes qui sont jugés pour leurs écrits.
            Alors je joins ma voix à celle de Fatma Arabicca, de Leena Ben Mhenni, des activistes de nawaat, de Kerim Bouzouita et de tous les bloggeurs et cyber-activistes qui ont dénoncé la censure de la parole.
            Et j’élève aussi la voix contre cette partie du peuple qui dit oui à l’oppression des mots en diabolisant tous ceux et toutes celles qui osent dire ce qu’ils pensent.  Certaines personnes sont même menacées des morts, traitées de francs-maçons ou insultées  et traitées de tous les noms à cause d’une idée qu’ils ont osé exprimé.
            On s’est tus assez longtemps, que celui qui a quelque chose à dire le dise en espérant qu’un jour personne ne va être jugé pour sa parole, ni par la justice ni par la société.

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