vendredi 17 juin 2011

révolution en dérision


 Une question me turlupine ces derniers jours. Avons-nous fait notre révolution pour instaurer un débat d’identité ? Ce que nous voulions de cette révolution c’est générer une démocratie et non pas créer une anarchie..
 Alors pourquoi on en est aujourd’hui à discuter de notre identitée ? Et il ne faut surtout pas oublier la grande batle, islamisme VS laïcité.
 Tout le monde, que se soit les partis politiques, les associations et même Taoufik el Ghodhben, a une idée dans la tête, un idéal, selon lui, de la société tunisienne.
 Ils faut que ces gens la comprennent qu’on a pas l’intention de changer nos habitudes ou notre vie. Au contraire, c’est eux qui doivent penser à adapter leurs programmes, leurs idées et leurs visions à nos vies, en tant que simples citoyens tunisiens. Notre vie est telle qu’elle est, et on n’a pas l’intention d’en changer.
 On est des tunisiens, une mosaïque de différences et de cultures, et notre identité c'est simplement nous.  Si on a voulus changer de régime c’est pour adapter le régime à nos vies et non pas pour adapter nos vies au nouveau régime.

2 commentaires:

  1. Le probléme, c'est que il y a des gens qui veulent changer leurs habitudes à eux et ils se disent que c'est la bonne occasion, sauf que le changement de leurs habitudes passent par le changement d'habitudes des autres, ceux qui ne veulent rien changer, et là on a un probléme

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  2. Les gens qui prônent le changement radical et forcé de la société donc du style de vie des citoyennes et citoyens tunisiens, n'ont rien compris au principe de la démocratie et sont par essence anti-démocratiques. Ils n'y ont jamais cru et l'utiliseront dans le but de réaliser leurs desseins, pour finir par la jeter. Ils ont pris un train en marche et veulent commander les aiguillages de sa voie et sont convaincus de pouvoir le faire en réalisant une sorte de hold-up sur cette révolte des jeunes et des moins jeunes. Une question se pose : est-ce que les jeunes les laisseront faire et toléreront-ils une autre théocratie encore plus dictatoriale que celle de ZABA et de Pinochet?
    "Le Guide Suprême de la Révolution Islamique en Tunisie" nous prévient que désobéir et se révolter contre le pouvoir en place est péché. CQFD

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